Chronologie des Papes

Du I°Siècle au XXI°Siècle

24/07/2013 18:20

 

 

I°Siècle:

33-67: Pierre

Simon, barjona ou fils de Jonas, aussi appelé "Kephas" (en araméen) ou "Simon-Pierre", est un disciple de Jésus de Nazareth. Il est né au début de l'ère chrétienne en Galilée, ou dans la ville toute proche de Bethsaide en Batanée et mort selon la tradition vers 64-67 à Rome. Il est un des douze Apôtres, parmi lesquels il semble avoir tenu une position privilégiée. Il est considéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes, sous le nom de saint Pierre.

Dans la tradition du catholicisme et de l'orthodoxie, il est le premier évêque de Rome et fonde ainsi dans la tradition du catholicisme la primauté pontificale dont l'actuel pape est le successeur. Son personnage a suscité un grand nombre d'œuvres artistiques, en particulier dans l'Occident latin.

 

67-76: Lin

Selon la tradition catholique, Lin (en latin "Linus") est le 2e évêque de Rome, successeur de Pierre. Il est né vers l'an 13 apr. J.-C. à Volterra, en Étrurie, dans l'actuelle Toscane, et son père s'appelait dit-on "Herculanus".

On fixe les dates de son pontificat de 67 à 76, mais aucune donnée précise ne peut corroborer celles-ci. Si l'on en croit Irénée de Lyon, il aurait reçu des apôtres eux-mêmes la charge d'évêque, après avoir secondé Pierre. Il aurait subi le martyr le 23 septembre 78 mais seuls des documents postérieurs à 354 l'affirment, précisant même qu'il aurait été enseveli aux côtés de Pierre.

Considéré comme saint par l'Église catholique romaine et par l'Église orthodoxe, il est fêté le 23 septembre.

 

76-88: Anaclet

Anaclet (en latin : "Anacletus") ou Clet ("Cletus") ou Anenclet est, selon la tradition catholique, le troisième évêque de Rome, et pour les orthodoxes, le troisième presbytre de l'Église de Rome. Il succède à Lin vers début octobre 79 et meurt vers 91.

 

88-97: Clément I

Saint Clément de Rome (en latin "Clemens Romanus") est une personnalité du christianisme ancien issue du judaïsme hellénistique. Il est considéré, selon la tradition catholique, comme le premier des Pères apostoliques et le 4e évêque de Rome, à la fin du Ier siècle, succédant à Anaclet.

Il est surtout connu pour une lettre qu'il adressa à la communauté chrétienne de Corinthe, raison pour laquelle la tradition le range parmi les pères apostoliques. Il est vénéré comme saint et martyr par nombre d'églises chrétiennes, et liturgiquement commémoré le 23 novembre.

 

97-105: Evariste

Dans les catalogues pontificaux du deuxième siècle utilisés par Irénée et Hippolyte, Évariste apparaît comme le 5e évêque de Rome, successeur de Clément I. Le Catalogue libérien lui donne comme nom "Aristus". Les dates exactes de son épiscopat ne sont pas connues (entre 97/99-v. 107).

On ne sait pas grand-chose non plus de sa vie car les sources historiques les plus anciennes ne nous donnent sur lui rien d'authentique : selon la tradition catholique, il serait originaire d'Antioche et aurait eu un père juif. On lui attribue la division du diocèse de Rome en paroisses, mais cette réorganisation de l'Église de Rome lui est en réalité postérieure de 150 ans.

Plus digne de foi est l'affirmation du Liber Pontificalis= "Livre Pontifical", selon laquelle il a été enterré au Vatican, près du tombeau de saint Pierre. Il aurait ordonné que les mariages fussent rendus publics. Les deux décrétales que lui a attribuées le "Pseudo-Isidore", l'une adressée aux évêques d'Afrique, l'autre à ceux d'Égypte, sont des faux. Il aurait subi le martyr sous Trajan mais ce fait n'est pas historiquement prouvé.

Nous le fêtons, liturgiquement  le 26 octobre.

 

 

II°Siècle:

105-115: Alexandre I

Alexandre I est le sixième évêque de Rome, de 107 à 116, et le cinquième successeur de saint Pierre selon la tradition catholique.

Il est considéré comme saint par les Églises catholique et orthodoxes. Il est fêté le 3 mai, ou le 16 mars dans certaines Églises d'Orient.

 

115-125: Sixte I

Sixte I ou "Xyste I "est, selon la tradition catholique, le 7e évêque de Rome. On considère traditionnellement qu'il a siègé de 115 à 125. Cependant, l'édition de 2003 de l'Annuario pontificio= "L'Annuaire Pontifical", retient les dates de 117 ou 119 à 126 ou 128.

On ignore tout de lui, bien que la tradition chrétienne des IVe et Ve siècles affirme qu'il est mort en martyr. Il est cependant considéré comme normal pour les chrétiens de cette époque que leurs prédécesseurs soient morts pour leur foi, mais rien historiquement ne vient prouver cette assertion.

C'est lui qui aurait institué le carême.

Considéré comme saint par l'Église, il est fêté le 3 avril. Il est le saint patron des villes italiennes d'Alatri et d'Alife.

 

125-136: Télesphore

 

 

Télesphore est le 8e évêque de Rome, selon la liste dressée par Irénée de Lyon, de 125 à 136–138 environ pendant les règnes des empereurs romains Hadrien et Antonin le Pieux.

Selon la tradition catholique, il est d'origine grecque et se montre d'ailleurs compréhensif avec les Églises orientales qui fixent la fête de Pâques à une date différente de celle fixée à Rome. Selon le Liber Pontificalis, il est mentionné pour avoir été moine anachorète (ou ermite) avant son entrée en fonction. Selon le témoignage d'Irénée, il a subi un "glorieux" martyr ; bien que la plupart des papes du début soient appelés martyrs par des sources telles que le Liber Ponificalis, Télesphore est le premier à qui Irénée donne ce titre.

Dans le Martyrologe romain sa fête est célébrée le 2 janvier. Toutefois, ce saint ne serait pas le pape mais un martyr africain inconnu. Les Églises d'Orient le fêtent le 22 février.

 

136-140: Hygin

 

 

Hygin est le 9e évêque de Rome entre 136 environ et 140–142, selon l'historiographie officielle de l'Église catholique romaine. Il est fêté le 11 janvier.

Selon la tradition catholique, il s'agit d'un Athénien ayant étudié la philosophie. Il s'est opposé au courant gnostique du christianisme "gnostiques" tels Cerdon et Valentin d'Égypte vers 140. Hygin prononce leur excommunication. Il est porté à son crédit aussi un début d'organisation du clergé sans que l'on possède d'informations réellement crédibles sur cette action.

On lui doit l'instauration des parrains et marraines lors du baptême afin d'assister le nouveau-né dans sa vie future. Il a également décidé que toutes les églises devraient être consacrées.

Il est réputé être mort en martyr sous Marc Aurèle, bien qu'il n'existe aucun élément de preuve à cet effet.

 

Image illustrative de l'article Pie Ier

140-155: Pie I

Pie I est, selon la tradition catholique, le 10e évêque de Rome qui siègea, sous le règne d’Antonin le Pieux, entre 140–142 environ et 155. Ses origines sont obscures, sans doute est-il Frioulan (le Liber Pontificalis rapporte sa naissance à Aquilée) ou Illyrien, certaines sources font de lui le frère d’Hermas, l’auteur du "Pasteur".

 

155-166: Anicet

Anicet est, selon la tradition catholique, le 11e évêque de Rome qui siègea, de 155 à 166 environ.

Il est d’origine syrienne. Le paradoxe en ce qui concerne ce pape, c’est qu’il nous est complètement inconnu, si ce n’est par une décision anecdotique à savoir l’interdiction faite aux membres de son clergé de porter les cheveux longs. Nous ne savons rien de ses prises de position face à Marcion toujours aussi remuant ou face à Valentin d'Égypte. Pas plus que face à la secte des carpocrates qui affirment que le monde a été créé par des anges et que Jésus est réellement le fils de Joseph mais que Dieu lui a donné le pouvoir de faire des miracles.

Sans doute qu’à l’image de son prédécesseur Pie Ier il laisse de véritables penseurs chrétiens, tels Justin de Naplouse ou Hégésippe de Jérusalem, lutter contre les hérésies gnostiques qui traversent les chrétiens de Rome. D’après le témoignage d’Irénée de Lyon, présent à Rome sous le pontificat d’Anicet, rapporté par Eusèbe de Césarée le pape aurait reçu l’évêque de Smyrne, Polycarpe pour régler avec lui le différend qui opposait l’Église de Rome et celles d’Asie sans résultats probants.

Selon la tradition, il subit le martyre en 166 et fut inhumé sur la colline du Vatican. Son corps repose au cimetière de Calixte sur la via Appia. Il est fêté le 17 avril.

 

166-175: Sôter

  

Saint Sôter (mort en 174 ou 175) est, selon la tradition catholique, le 12e évêque de Rome. Il succède à Anicet vers 166 environ sous le règne de Marc Aurèle. Personnage peu connu il semble être originaire de "Campanie".

A l’heure actuelle, nous possédons les fragments d’une lettre que lui a adressée l’évêque de Corinthe, Denys. Celui-ci remercie Sôter pour les dons que la communauté chrétienne de Rome vient d’envoyer aux pauvres de Corinthe.

On attribue à Sôter, sans doute à tort, une lettre sur le montanisme et sur la prédestination.

Il est fêté le 22 avril.

 

175-189: Eleuthère

Grec, originaire de Nicopolis d'Épire, il était diacre à Rome à l’époque d’Anicet, dont il était le disciple. Il gouverne l’Église de Rome sous les règnes de Marc Aurèle puis Commode jusqu’à sa mort, le 24 mai 189 selon la tradition catholique. Il est le dernier pape que mentionne la liste que saint Irénée de Lyon dresse à la fin du IIe siècle.

Son action apostolique est marquée par les querelles avec les multiples sectes tels les marcionites, les valentiniens, les montanistes avec lesquels il opte pour une grande sévérité après avoir longtemps fait preuve de mansuétude. Abgar IX, souverain du petit royaume d’Édesse, et allié à l’empire romain, lui adresse une demande de missionnaires sans que l’Histoire ait retenu quelle réponse Éleuthère lui apporte.

Durant son pontificat, l'empereur Commode qui règne à partir de 180 n'exerce aucune persécution contre les chrétiens.

Selon le Liber Pontificalis, un édit d'Éleuthère décrète qu'aucune nourriture n'est impure : "Et hoc iterum firmavit ut nulla esca a Christianis repudiaretur, maxime fidelibus, quod Deus creavit, quæ tamen rationalis et humana est ", combattant ainsi des pratiques héritées des prescriptions juives sur la pureté des aliments. Selon la même source, Éleuthère envoie des missionnaires, Fugace et Damien, convertir les Bretons à la demande du roi Lucius.

Il est enterré près de la tombe de saint Pierre dans les grottes vaticanes.

 

189-199: Victor I

Victor I, l'un des saint Victor, était berbère (Afrique du Nord). Il fut, selon la tradition catholique, le 14e évêque de Rome, c'est-à-dire le 13e successeur de saint Pierre sur le trône pontifical.

 

199-217: Zéphyrin

Zéphyrin est, selon la tradition catholique, le 15 évêque de Rome, de 198 à 217.C'est un saint de l'Église catholique romaine fêté le 20 décembre.

 

 

III°Siècle:

 

 

217-222: Calixte I

Calixte (ou "Calliste", puis saint Calixte) est une personnalité du christianisme ancien, considéré, selon la tradition catholique, comme le 16e évêque de Rome dont l'épiscopat aurait pris place d'environ 217 à environ 222, sous le règne de l'empereur Élagabal. Considéré comme saint par l'Église catholique romaine, il est célébré le 14 octobre.

 

Image illustrative de l'article Urbain Ier

222-230: Urbain I

Urbain Ier est, selon la tradition catholique, élu évêque de Rome en 222 pour succéder à Calixte Ier, qui était mort défenestré lors d'une émeute dirigée contre les Chrétiens. Il est le 17e pape selon l'Église catholique romaine. Il meurt le 23 mai 230. Sa tombe se trouverait à la catacombe de Saint-Calixte. L'Église catholique le reconnaît comme saint et le célèbre le 19 mai, il est aussi fêté en France le 25 mai.

 

230-235: Pontien

 

Pontien (en latin "Pontianus"), est le 18e pape de l'Église catholique romaine de 230 à 235. Sa vie est très mal connue. Il est vénéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes chrétiennes. Sa fête est le 19 novembre, déplacée ensuite au 13 août, conjointement avec Hippolyte de Rome, pour les catholiques.

 

Image illustrative de l'article Antère

235-236: Antère

Antère ou Antéros est le 19e pape de l'Église catholique.

Selon le "Liber pontificalis", il est d'origine grecque. On ne connaît ni sa vie ni son âge lorsqu'il accède au pontificat. Le 21 novembre 235, il succède à Pontien qui, emprisonné en Sardaigne avec son grand rival Hippolyte de Rome, vient d'abdiquer.

Le seul fait de ce bref pontificat (six semaines à peine) fut le rassemblement ordonné par Antère des actes des différents martyrs. En effet, il entreprit de recueillir officiellement les actes et les reliques des martyrs qu'il voulut conserver en un lieu, au sein de l'Église, appelé Scrinium, et qui peut être considéré comme l'ancêtre de la Bibliothèque Vaticane, mais tout cela fut brûlé par la suite par Dioclétien

Il meurt le 3 janvier 236, victime lui aussi du martyre ordonné par l'empereur Maximin le Thrace et il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte. Son prédécesseur, Pontien, l'y rejoint bientôt.

 

236-250: Fabien

Fabien est évêque de Rome du 10 janvier 236 au 20 janvier 250. Il est le vingtième dans la liste des papes. Il est considéré comme saint par l'Église catholique romaine.

 

251-253: Corneille

 

Corneille († vers 253) est le vingt et unième pape et succède à Fabien, 14 mois après le décès de celui-ci le 20 janvier 250.

Il est fêté le 14 septembre comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes.

 

253-254: Lucius I

Lucius I est le 22e pape de l'Église catholique, de 253 à 254. Né à Lucques, selon le "Liber Pontificalis", tandis que plusieurs ouvrages plus qualifiés situent sa naissance à Rome.

Il est élu à la mort de Corneille mais il est arrêté quasi-immédiatement sur ordre de l'empereur Trébonien Galle et aussitôt envoyé en exil. Cependant, après l'assassinat de l'empereur, il rentre à Rome car le nouvel empereur, Valérien, est moins hostile aux chrétiens. Comme il n'est pas hostile au retour des repentis de la persécution de Dèce au sein de l'Église, il est lui aussi la cible des novatiens au point que l'évêque Cyprien de Carthage doit prendre sa défense.

Il combattit la cohabitation entre hommes et femmes non consanguins, ainsi qu'entre diaconesses et clercs.

Lucius décède quelques mois plus tard de mort naturelle, en 254. Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte.

 

254-257: Etienne I

Étienne I est le 23e pape de l'Église catholique et succède à Lucius I le 12 mai 254.

Noble romain, il est élu pape dans les catacombes de Saint-Calixte devant la communauté de fidèles par les prêtres qui avaient un titre et par les diacres qui remplissaient une charge ecclésiastique.

Son pontificat, qui dure jusqu'au 2 août 257, s'insère entre deux vagues de persécutions mais connaît une crise interne à l'Église particulièrement grave et mène celle-ci au bord de la rupture avec les Églises d'Orient et celle d'Afrique. Comme ses deux prédécesseurs Étienne est favorable à la réintégration des chrétiens apostats sous la persécution de Dèce et repentis depuis. Mais le problème se pose aussi pour les clercs. Ils avaient le devoir de donner l'exemple, y compris dans le martyre, et Étienne refuse de réintégrer deux évêques d'Espagne qui avaient échappé à la persécution en produisant des certificats attestant qu'ils avaient sacrifié aux dieux païens. Il fait de même envers l'évêque d'Arles, qui depuis, dans une totale inconséquence, était passé aux novatiens.

On raconte qu'il fut décapité sur son siège pontifical par les soldats pendant qu'il présidait un office religieux dans les catacombes de Saint-Calixte. Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte bien que sa pierre tombale ne fut jamais retrouvée.

On le fête le 2 août.

 

 257-258: Sixte II

Sixte II ou Xyste II est le 24e pape de l'Église catholique. Il succède à Étienne I le 31 août 257. Il est le premier pape à porter un nom déjà utilisé : Sixte I avait régné au IIe siècle. D'origine grecque, il rétablit les relations avec les Églises d'Orient et d'Afrique qui avaient été interrompues par son prédécesseur sur la question du baptême. Avant de mourir, il aurait remis le saint Calice à son diacre saint Laurent de Rome. Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte. Considéré comme un saint et martyr par l'Église catholique, il est fêté le 7 août.

 

260-268: Denys

Denys succède en juillet 260 à Sixte II, après une vacance de deux ans du siège épiscopal suite à la persécution engagée par l'empereur Valérien. À la mort de celui-ci le nouvel empereur Gallien rassure les chrétiens par un édit de tolérance qui leur rend en particulier leurs lieux de culte. Le 22 juillet le prêtre Denys, connu pour son zèle au sein de l'Église, est élu évêque de Rome. Denys fut donc le 25e pape de 260 à 268. Denys est un saint catholique fêté le 26 décembre.

 

269-274: Félix I

 

Saint Félix I est évêque de Rome du 5 janvier 269 au 30 décembre 274. Il est considéré conmme le 26e pape et succède à Denys mort le 26 décembre 268.

Il exerça son pontificat sous l'empereur Aurélien, qui supprima la liberté de culte pour les chrétiens, ordonnant de les persécuter. Il envoya saint Révérien (martyr) et ses disciples pour évangéliser le pays Éduen en Gaule. Félix commença à ensevelir les martyrs sous les autels, et ainsi institua la coutume de célébrer la messe sur leurs tombeaux. Il approuva en 269, par le synode d'Antioche, la condamnation de Paul de Samosate. Il rédigea une lettre au clergé d'Alexandrie où il scellait la doctrine christologique, affirmant que la divinité et l'humanité de Jésus-Christ sont deux natures distinctes en une même personne. Il est mort martyrisé, sous Aurélien, empereur romain, et enterré dans la crypte des Papes dans les catacombes romaines. Sa pierre tombale n'a cependant jamais été retrouvée.

Il est fêté le 30 mai.

 

275-283: Eutychien

  

Eutychien ou Eutychianus (al. Eutichianus) ou Saint Eutychien, né vers en 220 en Étrurie (d'après le "Liber pontificalis"), est évêque de Rome de 275 à 283.

Il voit quatre empereurs se succéder : Aurélien, Tacite, Probus et Carus. Il encourage la pratique de la bénédiction des arbres et des fruits, préfigurant la fête des Rogations instituée en France lors du concile d'Orléans en 515.

Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte. C'est l'avant-dernier pape dont l'épitaphe fut rédigée en grec.

Eutychien est inscrit au martyrologe romain à la date du 8 décembre (VI des Ides de décembre : « À Rome, naissance du bienheureux Euticien pape, qui gouverna l'Église un an »).

Écrit apocryphe : la Patrologie latine t. 5, col. 163-168 lui attribue à tort une exhortation aux prêtres, rééditée dans "Ad utramque J.P. Migne Patrologiam Supplementum sive Auctarium Solesmense Solesmis", 1900. Il s'agit en fait du Synodicon de Rathier de Véronne.

 

283-296: Caïus

Saint Caïus, né à Salone (près de Split) en Dalmatie Croatie est, selon l'Église catholique, le 28e évêque de Rome du 12 décembre 283 à sa mort, le 22 avril 296.

 

296-304: Marcellin

Saint Marcellin, évêque de Rome de 296 à 304. Inclus par la tradition parmi les papes, il n'a jamais porté ce titre qui n'a été attribué aux évêques de Rome que sous le règne de Sylvestre Ier.

C'est sous ce pontificat que débutent les grandes persécutions de Dioclétien. Au sujet de saint Marcellin, un doute subsiste : il aurait livré aux persécuteurs les livres saints et sacrifié aux dieux paiens pour échapper au supplice. D'autres sources le présentent comme un homme au courage exemplaire devant la mort. La Légende dorée combine les deux idées d'apostasie et de martyre : saisi de peur, Marcellin aurait sacrifié aux idoles pour sauver sa vie puis, pénétré de remords, il serait revenu lui-même se livrer au bourreau.

Au cours de son pontificat, en 301, l'Arménie evint la première nation officiellement chrétienne.

Il fut, à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille, à Rome.

 

 

IV°Siècle:

308-309: Marcel I

Marcel I, natif de Rome, fut le 30e pape de l'Église catholique. Son pontificat ne dura que deux ans (308-309). Il succédait à Marcellin (296-304) après quatre ans de vacance du siège pontifical, à une époque où les persécutions contre les chrétiens (Persécution de Dioclétien) étaient très importantes.

 

309-310: Eusèbe

Eusèbe est un pape d'origine grecque du IVe siècle. Il n'exerça sa charge d'évêque de Rome que du 18 avril 310, date de son intronisation, au 17 août 310, date de son décès. La Légende dorée raconte qu'il baptisa Eusebio di Vercelli ("Eusèbe de Verceil").

 

311-314: Miltiade

Saint Miltiade ou "Melchiade", pourrait être né en Afrique. Il est le 32e pape de l'Église catholique et est considéré comme un pape africain. Il est évêque de Rome du 2 juillet 311 jusqu'à sa mort le 10 janvier ou le 11 janvier 314.

 

 

314-335: Sylvestre I

Sylvestre I ou saint Sylvestre fut le 33e pape de 314 à 335, pendant le règne de l'empereur Constantin Ier , qui instaura la tolérance du christianisme au sein de l'Empire romain.

Sylvestre est l'un des premiers saints canonisés sans avoir subi le martyre. Il est fêté le 31 décembre.

 

Image illustrative de l'article Marc (pape)

335-336: Marc

Saint Marc est intronisé pape le 18 janvier 336. Le "Liber Pontificalis" le dit romain et indique Priscus comme son père. Son bref gouvernement (huit mois et quelques jours) est centré sur la lutte contre l'hérésie arienne et est marqué par l'élévation, à sa demande, de deux basiliques à Rome, Saint-Marc mais également Sainte-Balbine.

Il institua le "pallium", encore en usage, cette bande de laine d'agneau ornée de croix noires et rouges. On lui attribue la décision selon laquelle l'évêque d'Ostie a le privilège de consacrer le pape et la rédaction du premier calendrier où étaient rapportées les festivités religieuses.

Il décède le 7 octobre 336, initialement enterré dans le cimetière de Sainte-Balbine, le pape Grégoire IV fit transporter son corps dans la basilique saint-Marc.

Il est fêté le 7 octobre.

 

337-352: Jules I

Jules I, né à Rome vers 280, intronisé 35e pape le 6 février 337. Il le reste jusqu'au 12 avril 352.

 

352-366: Libère

Libère ("Liberius") est évêque de Rome (pape) de 352 à sa mort en 366. Il succède à Jules Ier et est élu le 17 mai 352. Il est le premier à désigner Rome comme le "siège apostolique".

La Vierge Marie lui apparaît dans un songe dans la nuit du 4 et du 5 août, lui demandant de construire une chapelle. La même nuit, selon l'histoire ecclésiastique, il y a une chute de neige miraculeuse sur les sept collines de Rome. Il achève la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure deux années plus tard. Cette basilique majeure de Rome est appelée basilique libérienne.

Il combat l'arianisme de l'empereur Constance qui l'exile de 355 à 358 à Beroia en Macédoine. Il doit négocier son retour à Rome et partager l'administration de l'Église avec l'antipape Félix II. Mais le peuple de Rome prend rapidement parti pour Libère et chasse Félix.

À sa mort en 366, son trône est réclamé par Damase Ier et Ursin.

Selon la tradition, ce serait Libère qui, en 354, fixe la fête de la naissance du Christ au 25 décembre.

Il est à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille à Rome. Il est le premier pape à ne pas avoir été fait saint de l'Eglise Catholique.

 

366-383: Damase I

Damase (en latin : "Damasus") ou, par rétronymie, Damase I ("Damasus primus") ou saint Damase ("sanctus Damasus"), né vers 305 et mort « presque octogénaire » à Rome le 11 décembre 384, est citoyen romain, né de parents espagnols. C'est le 37e évêque de Rome. Il succède à Libère, mort en 366. Pontife, homme de lettres, et poète, il est une des grandes figures pontificales des premiers siècles.

Décédé à Rome le 11 décembre 384, ce saint chrétien est liturgiquement commémoré le 11 décembre.

 

384-399: Sirice

Saint Sirice (naissance à Rome vers 320 – et meurt le 26 novembre 399, Rome), est le 38e évêque de Rome, élu en décembre 384: il est le premier qui porte effectivement le titre de "Pape".

 

399-401: Anastase I

Anastase I, l'un des saint Anastase est le 39e pape, de 399 à 401. Les églises chrétiennes le célèbrent le 19 décembre en Occident et le 27 avril en Orient.

 

 

V°Siècle:

401-417: Innocent I

Innocent succède, selon Jérôme, à son propre père, Anastase I le 22 décembre 401. Originaire sans doute d'Albano dans le Latium, peu de choses sont connues de ses jeunes années. Par contre, son pontificat reste l'un des plus importants de cette période tragique où l'Empire romain est en train de vivre ses dernières années en Occident.

Ses relations avec la cour de Constantinople et le patriarche sont fluctuantes. Il refuse un partage de l'autorité avec le patriarche mais entretient de bonnes relations avec Jean Chrysostome pour lequel il intervient en vain lorsqu'en 403 celui-ci est exilé une première fois par les intrigues de l'impératrice Eudoxie.

Il est l'auteur d'une liste de "livres canoniques de la Bible", incluant tous les livres qui seront finalement retenus au Concile de Trente.

Il meurt le 12 mars 417.

417-418: Zosime

Successeur d'Innocent Ier, il fut élu unanimement le 9 mars 417. Zosime est un Grec, étranger à la mentalité romaine, pourvu de bonnes intentions mais dépourvu de tact et de diplomatie.

À cette époque, Célestius, qui partageait les idées de Pélage, déjà condamné par saint Innocent, vint à Rome et porta son appel de la condamnation prononcée contre lui-même par le concile de Carthage. Zosime mit dans l'instruction de cette affaire toute la circonspection et toute la prudence d'un juge qui veut être convaincu. Il entendit l'accusé dans une assemblée composée de prêtres et d'évêques. Il lui fit même promettre de condamner tout ce qui serait condamné par le Saint-Siège. Néanmoins il ne leva point l'excommunication et prit un délai de deux mois afin de pouvoir écrire en Afrique et en recevoir des réponses.

Le pape écrivit lui-même aux évêques d'Afrique, pour être parfaitement informé des motifs de leur jugement. Mais Célestius et Pelage trouvèrent des amis qui parvinrent à s'emparer de la religion du saint pontife ; il les reconnut innocents et alla même jusqu'à punir deux envoyés de Carthage, qui étaient venus à Rome pour soutenir la décision du concile. Zosime reçut alors une lettre de Praïle, évêque de Jérusalem, successeur de Jean qui lui recommandait spécialement l'affaire de Pelage, pour lequel il était aussi affectionné que l'avait été son prédécesseur. Le pape, prévenu par cette lettre et par une profession de foi de Pelage qui y était jointe, en faveur des intentions de cet hérésiarque, écrivit aux évêques d'Afrique une seconde lettre plus forte que la première et dans laquelle il témoignait être persuadé de la sincérité de Pelage et blâmait même Héros et Lazare, qui avaient pour eux l'estime de saint Augustin.

Dix-huit évêques refusèrent de la souscrire ; à leur tête était le fameux Julien d'Eclane. Ces dix-huit réfractaires (d'autres n'en comptent que dix-sept) donnèrent le premier exemple de l'appel d'une constitution dogmatique du Saint-Siège au futur concile général. Tous les évêques d'Afrique tinrent un nouveau concile et, avec le secours et l'éloquence de saint Augustin, parvinrent à faire triompher la vérité. Zosime reconnut qu'il avait été trompé : il ordonna un nouvel examen, et le premier jugement fut rétracté.

Prévenu de même en faveur de Patrocle, évêque d'Arles, Zosime accorda à ce siège, en 417, un droit de primatie pour les ordinations et les jugements, qui fut par la suite un grand sujet de contestation et qui ne fut pas soutenu par les papes, ses successeurs.

Il s'aliène les évêques de Gaule en tentant d'imposer son protégé à la tête des diocèses de Vienne et Narbonne. L'évêque de Marseille, Proculus, encourut l'indignation de ce pape pour avoir affecté les droits de métropolitain sur la deuxième Narbonnaise. Une autre contestation s'élevait entre lui et les évêques d'Afrique, au sujet d'un prêtre nommé Apiarius, qui appelait au Saint-Siège de l'excommunication prononcée contre lui par l'évêque, lorsqu'une maladie longue et douloureuse enleva le pape, le 26 décembre 418.

Considéré comme saint par l'Église catholique, il est fêté le 26 décembre.

 

Image illustrative de l'article Boniface Ier

418-422: Boniface I

Boniface I fut le 42e pape de 418 à sa mort en 422. C'est un saint pour l'Église catholique romaine, fêté le 4 septembre.

 

Image illustrative de l'article Célestin Ier

422-432: Célestin I

Il est probablement d'origine campanienne mais nous ignorons la date de sa naissance. Il se fait remarquer comme diacre à Rome et vit un certain temps à Milan auprès d'Ambroise de Milan. Il est élu le 10 septembre 422 pour succéder à Boniface I.

Il agit aussi avec vigueur contre le pélagianisme soutenant dans ce combat saint Augustin en Afrique du Nord et envoyant Germain d'Auxerre et Loup de Troyes en Grande-Bretagne, et Palladius en Irlande (430) puis, à la mort de ce dernier, saint Patrick (432).

Sous son pontificat est construite l'église Sainte-Sabine sur l'Aventin.

La crosse, insigne de l'autorité épiscopale ou abbatiale, est mentionnée, semble-t-il pour la première fois, dans une lettre de Célestin Ier.

Célestin Ier meurt le 27 juillet 432, Sixte III lui succède le 31 juillet.

Il est considéré comme saint par l'Église catholique. Il est fêté le 6 avril.

Il fut, à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille, à Rome.

 

432-440: Sixte III

Sixte III est le 44e pape (432–440): il est un membre influent de l'entourage des papes Zosime puis Boniface I et Célestin I et, après avoir semblé pencher pour le pélagianisme dans sa jeunesse, il s'est rallié à une stricte orthodoxie suite à un échange de lettres avec Augustin d'Hippone. Son élection le 31 juillet 432 n'est donc pas une véritable surprise.

Dans ses rapports avec les Églises d’Orient il cherche l'apaisement surtout après la crise du nestorianisme mais défend avec vigueur ses prérogatives sur l'Illyrie face aux revendications du patriarche de Constantinople.

Il meurt le 19 août 440. Léon Ier lui succède. Sa fête pour l'Église catholique romaine est le 19 août.

 

Image illustrative de l'article Léon Ier (pape)

440-461: Léon I

Saint Léon I le Grand, pape de 440 à 461, et docteur de l'Église. Ses origines sont mal connues. Né à Rome entre 390 et 400, fils d'un dénommé Quintianus, il est archidiacre de Rome sous le pontificat de Célestin I (422/432) puis de Sixte III (432/440) dont il est l'homme de confiance. À la mort de ce dernier, le 19 août 440, Léon est en GaulE à la demande de la cour de Ravenne afin d'arbitrer un conflit entre le patrice Aetius et le préfet du prétoire Albinus. Sa réputation et son influence sont si grandes qu'il est élu pape par le peuple romain pendant son absence en Gaule. Il rentre à Rome en septembre pour être sacré le 29 septembre. Il a pour conseiller saint Pierre Chrysologue.

 

461-468: Hilaire

Saint Hilaire, né en Sardaigne est pape du 19 novembre 461 au 29 février 468. Son pontificat dure au total six ans, trois mois et dix jours. Le prénom Hilaire est fêté le 13 janvier.

Lors de son pontificat, il défend (et construit) l'orthodoxie chrétienne en confirmant les conciles de Nicée, d'Ephèse et de Chalcédoine. Il poursuit ainsi la condamnation des hérésies telles que le monophysisme (en réaffirmant la double nature humaine et divine du Christ), et l'arianisme.

Il construit plusieurs églises et chapelles dans Rome, soutient l'évêque d'Arles Léonce en Gaule.

 

468-483: Simplice

Saint Simplice (en latin : "Simplicius"), originaire de la région de Tivoli, fut pape du 3 mars 468 au 10 mars 483.

 

483-492: Félix III

Félix III est un aristocrate romain, fils du prêtre Félix, il fut bisaïeul du futur saint Grégoire le Grand. Veuf et père de famille (il a deux enfants), il est élu pape à la succession de Simplice le 13 mars 483.

Il arrive sur le trône de Pierre avec l'appui évident du roi des Hérules, Odoacre, mais la forte personnalité du pape parvient rapidement à faire oublier ce soutien embarrassant. Félix III est confronté rapidement d'ailleurs en 488 à l'invasion de l'Italie par Théodoric le Grand et à la chute de son ancien protecteur. En Afrique les Vandales, ariens, déclenchent une violente persécution contre les catholiques.

Mais c'est la rupture avec Constantinople qui occupe surtout son pontificat. En effet l'empereur Zénon, sous l'influence du patriarche de Constantinople Acace, a tenté d'apaiser le conflit monophysite en publiant un texte, l'Henotikon (ou l'acte d'union), supposé trouver un compromis entre monophysisme et orthodoxie. Mais Félix III y décèle une trop forte influence du monophysisme et lance l'anathème (484) contre Acace (contre l'empereur cela comportait sans doute plus de risque). Le patriarche réagit en rayant le nom de l'évêque de Rome des diptyques liturgiques, ce qui revient à l'excommunier.

Félix III meurt à Rome le 25 février 492.

Il est considéré comme saint par l'Église catholique romaine, qui le fête le 1er mars. Ses reliques se trouvent dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome.

492-496: Gélase I

Gélase I, né en Afrique du Nord et mort à Rome le 21 novembre 496, est le 49e pape de l'Église catholique.

Son pontificat dure à peine quatre ans, de 492 à l'année de sa mort, mais sa contribution aux rapports entre Église et État et au concept même de papauté est décisive. D'origine berbère, il est considéré comme saint par l'Église catholique qui le fête le 21 novembre.

 

496-498: Anastase II 

Anastase II fut le 50e pape (496-498): Romain de naissance, fils d'un dénommé Pierre, il s'agit peut-être de l'Athanase qui fut chargé de lire la lettre du pape Félix au concile de Rome, en 485, et les requêtes de Misène au concile de 495. Son élection se fit le 28 novembre 496, après un interrègne de sept jours.

Il aurait écrit à Clovis pour le féliciter de sa conversion (en fait cette lettre est un faux, fabriqué de toutes pièces au XVIIe siècle). À sa mort, l'Église romaine se divisait sur les concessions à faire pour mettre fin au schisme monophysite.

Anastase II régna pendant deux ans, il mourut le 19 novembre 498 et fut enterré à Saint-Pierre. Il fut placé par Dante dans l'Enfer de sa Divine Comédie.

Image illustrative de l'article Symmaque (pape)

498-514: Symmaque

Saint Symmaque, né en Sardaigne vers 450, pape du 22 novembre 498 au 19 juillet 514. Durant son pontificat, il s'oppose à l'antipape Laurent élu au même moment que lui par une partie dissidente du clergé qui souhaitait un rapprochement avec l'Église de Constantinople.

Symmaque meurt après 15 ans et 8 mois de pontificat. Sa dépouille est inhumée dans l'ancienne Basilique Saint-Pierre.

 

 

VI°Siècle:

Image illustrative de l'article Hormisdas

498-514: Hormisdas

Saint Hormisdas, né à Frosinone près de Rome, meurt à Rome, le 6 août 523, fut pape du 20 juillet 514, jusqu'à sa mort: le 6 août 523.

L'Église catholique le vénère comme saint et le célèbre localement le 6 août.

 

523-526: Jean I

Saint Jean I est né vers 470 (peut-être à Sienne) et mort à Ravenne (Italie) le 18 mai 526. Il est le 53e évêque de Rome et pape de l'Église catholique. Premier pape à s'être rendu à Constantinople durant son pontificat, il fut arrêté à son retour, et emprisonné par le roi arien Théodoric qui le laissa mourir de faim. Il est considéré comme martyr par l'Église catholique. Liturgiquement il est commémoré le 18 mai.

 

526-530: Félix IV

Félix IV (ou Félix III: Félix II ayant été déclaré antipape) est le 54e pape, de 526 à sa mort en 530.

 

530-532: Boniface II

Boniface II, né à Rome et d'origine gothique, 55e pape, du 22 septembre 530 au 17 octobre 532. C'est un saint chrétien.

 

533-535: Jean II

Jean II ("Mercurius"), né à Rome vers 470, est le 56ème pape selon l'Église catholique romaine. Il exerce du 2 janvier 533 au 8 mai 535.

Portant un nom païen, il inaugure l'usage pour les papes de prendre un nouveau nom à leur avènement.

 

535-536: Agapet I

Agapet I, ou Agapit I ou saint Agapet, né à Rome, pape du 13 mai 535 au 22 avril 536.

C'est un saint chrétien fêté le 20 septembre (ou le 22 avril).

 

536-537: Silvère

Silvère fut pape de 536 à 537. C'est un saint des Églises chrétiennes célébré le 20 juin.

 

537-555: Vigile

Vigile, né à Rome à la fin du cinquième siècle, est pape de 537 jusqu'à sa mort le 7 juin 555. Son pontificat est relativement bien documenté, mais la plupart des sources à son sujet se concentrent sur la querelle dite des Trois Chapitres, et lui sont hostiles.

Diacre romain, il est désigné par le pape Boniface II comme son successeur en 530, mais la nomination est contestée par le clergé de Rome et finalement annulée. Finalement élu pape en 536, il a un début de pontificat paisible, jusqu'à ce que l'empereur Justinien condamne en 544 les « Trois Chapitres », collection de textes de tendance nestorienne. Pour convaincre le pape de prendre parti, Justinien le fait emmener de force à Constantinople. Sous la pression, Vigile appuie la condamnation impériale déclenche aussitôt l'ire des Églises non-orientales. Autorisé à rentrer à Rome après neuf ans de séjour forcé à Constantinople, il meurt en chemin. Il est le seul pape du VIe siècle à n'être pas enterré dans la basilique Saint-Pierre.

 

556-561: Pélage

Pélage I, né à Rome vers l'an 500 et est pape de 556 à 561. C'est l'empereur romain Justinien qui l'imposa comme pape. Il condamna l'origénisme.

 

Image illustrative de l'article Jean III (pape)

561-574: Jean III

Jean III était un Romain nommé "Catelinus". Il mourut le 13 juillet 574

Il appartenait à une famille distinguée, étant le fils d'un certain Anastase qui portait le titre "d'Illustris". On ne connaît pas l'année de sa naissance mais il semble bien qu'il ait été sacré 61e pape le 17 juillet 561.

 

575-579: Benoît I

Benoît I (ou Bonose), est pape romain de 575 à 579. Il soulagea de tout son pouvoir Rome désolée par la peste et la famine.

 

579-590: Pélage II

Pélage II, né à Rome en 520, pape de 579 à 590. Durant son pontificat, Pélage II œuvra beaucoup pour les soins des malades et des vieillards et alla même jusqu'à convertir son logement en refuge pour ceux-ci. Il fut aussi réputé pour tolérer le mariage des prêtres tant que ceux-ci ne transféraient pas les biens de l'Église à leurs femmes et enfants. Pélage II mourut le 8 février 590 de la peste de Justinien qui frappa durement Rome dès l'an 589.

 

590-604: Grégoire I

Grégoire Ier, dit le Grand, auteur des Dialogues (né vers 540, mort le 12 mars 604), devient le 64e pape en 590.

Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Ambroise, saint Augustin et saint Jérôme. Son influence durant le Moyen Âge fut considérable.

C'est en son honneur que le « chant grégorien » est appelé ainsi deux siècles après sa mort, sans que l'on sache avec certitude son rôle dans l'évolution et la diffusion du chant liturgique.

Depuis le concile Vatican II, l'Église catholique le célèbre le 3 septembre (auparavant le 12 mars).

 

 

VII°Siècle:

 

604-605: Sabinien

Sabinien est probablement né à Blera (Bieda) près de Viterbe, en Italie, et fut consacré pape à la date probable du 13 septembre 604.

 

607-608: Boniface III

Boniface III, né à Rome, fils de Jean Candiote, fut pape de 607 à 608. Il avait été nonce à Constantinople sous le règne de l'empereur byzantin Phocas, dont il obtint que le titre « d'évêque universel » appartienne seulement à l'évêque de Rome (il était également porté par le patriarche de Constantinople).

 

608-615: Boniface IV

Saint Boniface IV, moine bénédictin né dans la région de Marsi, pape de 608 à 615. L’Église catholique le célèbre le 8 mai.

 

615-618: Adéodat I

Adéodat I ou Dieudonné I (en latin "Adeodatus" ou "Deusdedit"), fut le 68e pape et patriarche de Rome, de 615 à 618. Il est honoré en tant que saint "Deusdedit" et fêté le 8 novembre.

 

619-625: Boniface V

Boniface V (né à Naples au VIe siècle - mort à Rome en 625) était un religieux italien du haut Moyen Âge, qui fut le 69e pape de l'Église catholique, de 619 à 625.

 

Image illustrative de l'article Honorius Ier

625-638: Honoré I

Honorius I, né en Campanie à une date inconnue et mort à Rome le 12 octobre 638, fut pape de 625 à 638.

 

640-640: Séverin

Séverin, né à Rome, fils d'un certain Abienus: est élu pape le 2 octobre 638, mais pour des raisons obscures, n'est consacré que le 28 mai 640. Il meurt le 2 août de la même année.

 

640-642 : Jean IV 

Jean IV le Dalmate, né à Salone, aujourd'hui Solin en Croatie, vers 580, pape du 24 décembre 640 au 12 octobre 642, élu après que le siège fut resté vacant quatre mois.

 

642-649 : Théodore I

Théodore I, né à Jérusalem, fils d'un évêque palestinien de même nom que lui, 73 pape élu le 24 novembre 642, en charge jusqu'à sa mort le 14 mai 649.

 

649-655 : Martin I

Martin Ier né vers 600 à Todi (Ombrie), fils d'un patricien nommé Fabrice ; mort à Cherson (Chersonèse Taurique) le 15 septembre 655 ou, selon les sources orientales, le 13 avril 656. Il est considéré comme Saint par les catholiques et les orthodoxes. Il est fêté le 14 avril en Orient.

 

655-657 : Eugène I

Saint Eugène I, né à Rome, fils d'un certain Rustinien, pape élu le 10 août 654, en charge jusqu'à sa mort le 2 juin 657Il fut élu du vivant de son prédécesseur Martin I que l'exarque Calliopas, sur l'ordre de l'empereur Constant II, avait déposé et envoyé à Constantinople pour y être jugé pour trahison. Soumis donc aux Byzantins, il s'abstint de toute prise de position sur le monothélisme. Au cours de son bref pontificat, il se signala surtout par son zèle pour les pauvres. Canonisé après sa mort, on le fête le 27 août.

 

657-672 : Vitalien

Saint Vitalien (vers 600 - †672), 76e pape du 30 juillet 657 jusqu'à sa mort le 27 janvier 672.

Natif de Segni, il fut élu pape cinq ans seulement après la déposition et l'arrestation de Martin I, en 653, par l'exarque Calliopas, sur l'ordre de l'empereur Constant II; il fut donc contraint, comme son prédécesseur Eugène I, à une extrême prudence vis-à-vis des autorités byzantines, alors toute-puissantes à Rome. Il s'abstint de toute prise de position retentissante dans la querelle du monothélisme, et resta ainsi en pleine communion avec le siège de Constantinople ainsi qu'en relations cordiales avec Constant II. Après son élection, celui-ci lui offrit un évangéliairecouvert d'or et de pierreries; il vint à Rome lui rendre visite en 663, et lui offrit un tapis incrusté d'or. Cependant, après un séjour de 12 jours, il quitta la ville en emportant les ornements en bronze de plusieurs monuments de la ville, notamment les tuiles en bronze doré qui couvraient la coupole de l'église Sainte-Marie-aux-Martyrs (ancien Panthéon), ce qui fut vu comme un pillage. Il lui fallait sans doute payer les troupes qu'il avait amenées en Italie. S'agissant des relations entre Eglises, Vitalien fut le seul pape inscrit sur les diptyques de l'Eglise de Constantinople entre 638 et 680 (période du monothélisme).

Vitalien est également connu pour avoir introduit l'usage de l'orgue et de la musique instrumentale dans les offices religieux (tradition propre à l'Occident). C'est également sous son pontificat que les cloches furent généralisées dans toutes les églises de Gaule.

Canonisé après sa mort, il est fêté le 27 janvier.

 

672-676 : Adéodat II

Adéodat II ou Dieudonné II, Fils d'un certains Jovinianus,qualifié de «romain» fut pape de 672 à 676. Moine de la communauté de Saint-Erasme sur le mont Caelius, il était déjà âgé lorsqu'il fut élu pape; son élection fut ratifiée par l'exarque de Ravenne au bout de quelques semaines. Ce pape fut le premier qui data ses actes officiels de l'année de son pontificat, usage resté en vigueur depuis, et qui utilisa la formule "Salut et bénédiction apostolique". Il restaura la Basilique Saint-Pierre à la huitième borne de la Via Portuense.

Il se montra généreux envers les pauvres ce qui le rendit populaire; Adéodat II est enterré dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

 

676-678 : Donus

Donus ou Domnus, né à Rome, fils d'un Romain nommé Mauricius, fut pape du 2 novembre 676 à jusqu'à sa mort le 11 avril 678, prenant la succession d'Adéodat ou Dieudonné II.

Son bref pontificat fut notamment marqué par le règlement d'un schisme avec l'archevêché de Ravenne, siège de l'exarque byzantin d'Italie. Soutenu par l'empereur Constant II, l'archevêque Maurus avait prétendu s'affranchir de la tutelle de la papauté (reconnaissance d'autocéphalie par Constant II en 666), mais son successeur Reparatus accepta de se soumettre à Donus. Ce pape mit d'autre part fin à l'existence d'un groupe organisé de Nestoriens parmi les nombreux moines orientaux installés à Rome. Il est également connu pour avoir entrepris des travaux de restauration de bâtiments religieux de Rome.

L'empereur Constantin IV voulut prendre contact avec lui pour mettre fin au schisme causé par le monothélisme, mais Donus mourut avant l'arrivée du message.

 

678-681 : Agathon

Agathon (mort le 10 janvier 681) fut le 79e pape de 678 à 681 : sans doute d'origine orientale, il vécut longtemps à Palerme (Sicile) avant de venir à Rome

Il est surtout connu pour avoir fait condamner le monothélisme au concile de Constantinople (680-681), et pour avoir soustrait l'Église de Rome aux impôts de l'empereur. Il fit également reconnaître l'autorité du siège de Rome par l'archevêque de Ravenne et accrut l'influence romaine sur le clergé d'Occident.

Son nom vient du grec ἀγαθός agathos qui signifie « bon, brave ». Canonisé, il est fêté le 10 janvier. Il est le patron de la ville de Palerme.

 

Léon II : 681-683

Léon II, né en Sicile à une date inconnue, mort le 3 juillet 683 à Rome, fut pape de 682 à 683 : fils d'un certain Paul, il étudie à la Scola cantorum de Rome. À la mort d’Agathon le 10 janvier 681, il est élu pape, sans doute au courant du mois de janvier. Cependant, l'empereur Constantin IV refuse de reconnaître l'élection et demande, en échange, la condamnation du pape Honorius Ier, considéré comme partisan du monothélisme au troisième concile de Constantinople qui se déroule alors.

Le corps repose à la basilique Saint-Pierre. Il est considéré comme saint et son culte est attesté dès les martyrologes de Bède le Vénérable et d'Adon. Il est fêté le 28 juin.

 

Benoît II : 684-685

Benoît II est né et mort à Rome, fut pape de 684 à 685 : c'est un saint chrétien fêté le 7 mai en Orient1 et le 8 mai en Occident.

 

Jean V : 685-686

Le pape Jean V exerce du 23 juillet 685 au 2 août 686. Depuis l'invasion Byzantine, Jean V est le premier pape de la Papauté byzantine, élu au sein de l'Église non désigné mais autorisé et consacré par l'Empereur byzantin Constantin IV1 et le premier d'une lignée de dix papes, originaires de l'Est. Sa papauté est marquée par la réconciliation entre la ville de Rome et l'Empire.

 

Conon : 686-687

Conon, est le 83e pape de 686 à 687 : fils d'un officier des troupes thraces, il étudia en Sicile et fut ordonné prêtre à Rome. Il fut élu pape le 21 octobre686 à un âge fort avancé afin que la milice romaine et le clergé alors en désaccord puissent s'accorder un moment de répit pour trouver un successeur au trône de saint Pierre qui agréerait aux deux parties. Durant son pontificat il éleva saint Kilian, le missionnaire irlandais, au rang d'évêque et l'envoya prêcher la foi en Franconie avec ses suivants. Il tenta aussi de résoudre le conflit qui séparait la milice romaine du clergé mais sans grand succès. Conon disposait des faveurs de l'empereur byzantin Justinien II qui lui reversait une partie des taxes qu'il avait prélevées sur les territoires de la papauté. Il mourut le 21 septembre 687 à Rome gravement malade après un règne très court qui s'étala sur une période d'un an.

 

Serge I : 687-701

Saint Serge Ier ou Sergius Ier, est le 84e pape, de 687 à 701. Son pontificat est dominé par sa réponse au Quinisexte, dont il refuse d'accepter les canons.

 

 

VIII° Siècle :

Jean VI : 701-705

Jean VI, né à Éphèse en Grèce est le 85e pape de l'Église catholique. Il a régné du 30 octobre 701 au 11 janvier 705, durant la Papauté byzantine. Son pontificat est notable en raison des percées militaires et politiques sur la péninsule italienne. Il succède après une vacance du siège pontifical de deux mois, à la suite de la mort du pape Serge Ier.

 

Jean VII : 705-707

Jean VII (né à RossanoCalabre en l'an 650 - décédé à Rome, le 18 octobre 707), est le 86e pape de l'Église catholique. Il est élu le 1er mars 705 et règne jusqu'à sa mort. Il est l'un des papes de la papauté byzantine.

 

Sisinnius : 708-708

Sisinnius (mort le 4 février 708) fut un pape pendant environ trois semaines en 708 : Syrien de naissance, il fut consacré vers le 15 janvier 708. Il était affligé de goutte et ne pouvait se nourrir lui-même, cependant il était doté d'un fort caractère et voulait le bien de l'Église. Il donna des ordres pour faire de la chaux qui servirait à réparer les murs de Rome, et avant sa mort il consacra un évêque pour la Corse. Le pape Sisinnius fut enterré dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source: wikipedia et vatican information service

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